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Saison 1, épisode 5

PROJECT 22 : Phantom of the Opera, par Apoc, date à venir
28 mars 2045, tôt le matin, région d'Al Rayak, dans une réalité altérée.
Enfermés dans une prison, sous haute surveillance de la CdE, l'équipe de Phantom 2 tente de réfléchir à un moyen de s'en sortir. De temps en temps, certain d'entre eux sont emmenés par des soldats pour être interrogés par un homme en costume, Mr Zian-Li.
Jusqu'à présent, aucun n'a donné d'informations. Certains ont simulé la folie, d'autres ont parlé de leur collection de coléoptères, mais aucune donnée concernant l'Altered-Force ou son emplacement, dans les terres du Takistan, n'a été dévoilée.. La question qui se pose maintenant est de savoir si la prochaine étape sera la torture, et si oui, qui y résistera...


HRP : Description brève de votre prison :
A chaque fois qu'un des membres de l'unité a été emmené, son visage a été masqué par un sac de toile, rendant l'identification du lieu impossible, mis à part la cour que vous voyez au travers des fenêtres de vos "cellules", devant lesquelles se trouvent des gardes. Les "cellules" sont en fait des chambres de vieilles auberges délabrées, gardées en général par un soldat de la CdE. Vous y êtes parqué entre quatre et six personnes par chambre, et on vous nourrit relativement correctement. Vous arrivez à communiquer entre les chambres grâce à une bouche d'aération sur l'un des murs. Par soucis pratique, pour vos futures interactions, considérez que vous pouvez tous communiquer ensemble, en ne parlant pas trop fort. Si vous faites du bruit, un soldat viendra vous rappeler de la fermer. Vous n'êtes que légèrement vêtus, et n'avez aucun équipement sur vous.




N'hésitez pas à me demander de façon HRP des détails sur votre environnement ou la situation, si nécessaire.

Madame et Messieurs, la campagne Projet 22 reprend donc, et la date de la prochaine mission vous sera très bientôt donnée. Que vous y participiez ou non, votre personnage est emprisonné. Vous pouvez dès maintenant interagir de façon RP dans ce topic !

Grelottant après avoir été aspergé d'eau froide, Grimaldi cherche dans la pièce un élément pouvant lui servir à confectionné un poinçon. Sous un lit il trouve un petit morceau de fer, qui servait à soutenir le matelas.

Grimaldi : Les gars, on a la chance d’être ensemble, libre de nos mouvements, enfin dans la pièce, ils ont commis une grave erreur et ils vont payés pour ça... En tout cas faudra pas lâcher le morceau...

Se remémorant sa "légende" et espérant qu'il tiendra le temps qu'il faut pour qu'une opportunité
de s’échapper se présente au groupe, Grimaldi commence à effiler discrètement ce petit morceau de métal contre le pied du lit.



HRP ceci est mon 100eme post !

Le garde enleva le bandeau des yeux de Le Guen et le balança dans la pièce en lui assénant un coup de crosse dans le flanc. Reprenant son souffle, Le Guen alla s’asseoir et attendit quelques secondes que le garde s'en aille pour pouvoir parler tranquillement au reste du groupe.

Le Guen :
Avant de tenter quoi-que soit, il nous faut des infos. On n'est pas dans un camp militaire standard, et du peu de ce qu'on en voit, j'ai pas l'impression qu'il y ait une garnison très importante. Peut-être une dizaine, j'ai du mal à les différencier avec leur cagoule à la con.
J'ai cru entendre des bruits de moteurs l'autre jour, il faudrait voir la fréquence des allées et venues, pour anticiper une possible QRF si jamais une opportunité venait à se produire.

D'un air plus inquiets, Le Guen repris :
Ce qui m'inquiète le plus, c'est que tout ça ressemble à du provisoire. Si jamais ils nous amène ailleurs, on sera séparé, mieux gardé, et je crois que ce sera la fin. Je dirai qu'on a que quelques jours devant nous pour prévoir une sortie... En tout cas Grimaldi à raison, si jamais on a pas d'occasions, ce sera à nous de la faire. Essayer de vous faire des surins, avec tout le bordel qu'ils ont laissé, ça devrait pas être trop difficile...

Williams : je peux essayer de demander à un garde de m'emmener pisser, puis faudra que j'arrive à le convaincre de m'enlever la cagoule qq secondes pour me permettre de récolter un max d'informations.

T'en penses quoi Le Guen ?

Alexei: ça m'étonne que ces enculés aient pas déjà essayé de te violer... Ils cherchent une faille parmi nous tous... Ce qui est certain c'est que ça fait trop de fois qu'on se fait baisé pour que ce soit une coïncidence.
Si je sors d'ici vivant je jure que l’empaffé qui nous a vendu va passer un sale quart d'heure...
En attendant va falloir survivre à ça.

Alexei regarde à l'extérieur à travers les fenêtres

Williams : Justement, si j'arrive à me retrouver seule avec un garde je devrais pouvoir me débrouiller pour qu'il m'enlève la cagoule et pouvoir repérer les alentours. C'est à tes ordres Le Guen.

Fontaine (chuchotant) : Le Guen, on pourrait anticiper et prévoir dès maintenant quelques phrases codes permettant de nous synchroniser lors de notre évasion. Cela pourrait donner quelque chose comme çà :

"Cela me rappelle mes classes" -> Tentative d'évasion dans moins de 5mn sauf contre-ordre.
"Une bien belle époque" -> Alerte ! Annulation de la tentative d'évasion".
"la meilleure des époques" -> Evasion dans 1 minute, chacun d'entre nous, si possible, se rapproche d'une sentinelle pour la neutraliser et passe à l'action, sauf contre-ordre.

Qu'en penses-tu ?

Le Guen : Williams, tu fais comme tu le sens. Fontaine, pour l'instant je pense pas qu'on en ai besoin puisqu'on peut communiquer librement. Et si jamais on est sur écoute, ils sauront les noms de codes. Mais on les retient, ça coûte rien.

Williams : Ok, je vais tenter ça alors.

Williams se rapproche de la porte de la cellule et tambourine la porte..

Williams : Gardiiiien !

Rapidement, un garde semble se rapprocher de la porte.

Garde, avec un fort accent chinois : Quoi ? Qu'est ce que tu veux ?

Prenant un air sympathique..

Williams : J'ai besoin d'aller aux toilettes, pouvez vous m'accompagner ?

Après quelques secondes, la porte s'ouvre alors. Derrière, deux soldats, chinois tous les deux, équipés de QBZ-95.

Premier soldat, en lui jetant une cagoule dessus : Mets ça. Et suis moi.

Une fois Williams sortie, le second soldat ferme alors la porte.

Les minutes passent, Grimaldi s’inquiète... Mais pour cacher son inquiétude il tente une approche humoristique...

Grimaldi : Putain, elle avait une sacrée chiasse.... ça fait déjà 1 semaine qu'elle est partie... J'aimerai pas être la cuvette des chiottes..... Enfin je veux dire c'est bien long et cela ne me dit rien qui vaille...

C'était en grimaçant que Taylor se releva de sa paillasse. Il faut dire qu'il y avait moins d'une heure un de sbires de ce Zian-Li n'y avait pas été de main morte avec ses côtes. Il entendit Grimaldi à moitié râler à moité s'inquiéter pour Williams ce qui eut le mérite de le faire sourire. James passa une main dans sa barbe en regardant ses compagnons d'infortunes avant de se rapprocher de la bouche d'aération

"Il est possible qu'elle est fait un arrêt chez notre G-Man. Il n'était pas d'humeur sociale ce matin, surtout Bol de Riz"

C'était un surnom qu'il avait donné à un des gardes car il semblait plus pâlot que les autres. Il semblait d'ailleurs avoir attribué un quolibet à chacun des soldats. Puis il se releva pour s'accouder près de la fenêtre espérant voir quelque chose sans trop d'attentes

Alexei: Ou peut-être que ça les a excité les niak qu'elle veuille aller au toilette... Moi je dis ça, je dis rien...

Après quinze longues minutes qui semblèrent interminables, la porte s'ouvrit à nouveau. Dans le couloir, on entendit les gardes discuter, en anglais.

Garde à l'accent nordique : Non, elle a tenté de se rebeller, j'ai du l'assomer. Remettez la là dedans...
Garde chinois : Et l'interrogatoire ?
Garde à l'accent nordique : Bah j'ai pas eu le temps, vu qu'elle a voulu me la faire à l'envers.
Garde chinois : Si je l'avais amenée, ça ne serait jamais arrivé.

Le soldat à l'accent nordique sembla alors s'en aller en grommelant. Williams fut balancée sans ménagement dans la cellule, apparement complètement groggy.

Grimaldi se précipite sur Williams et s'assure qu'elle respire et que tout aille normalement, dans les limites de la situation...

Lui prodiguant plusieurs stimulis verbaux et physiques...

Grimaldi : Serre moi la main Williams si tu m'entends... *PAFFF* Bon Sang reviens !! Reste avec nous....

Williams semble reprendre peu à peu ses esprits.

Grimaldi : Voilà, tout va bien... Respire... et surtout calme toi, on est là....

Aprés quelques minutes d’étreinte réconfortante Grimaldi revient à l'essentiel...

Grimaldi : Bon qu'est ce que t'as pu gratter comme infos ?

Tout en se redressant Williams regarde autour d'elle pour vérifier qu'ils sont bien seuls dans la cellule.

Williams : y a un truc qui se prépare. L'un des gardes, celui qui parle anglais très couramment, il m'à glissé un mot dans la main. Il y aura une explosion à 7:43. 10 secondes plus tard on pourra sortir des cellules pour prendre les armes, il faudra qu'on revienne se cacher ici. Il faudra attendre 40 secondes de plus pour sortir et se diriger au nord du camp. On sera attendus là bas. On ne devra pas porter de casques pour être reconnus.

Je sais pas à qui on a affaire, je ne sais pas dans combien de jours aura lieu cette explosion. Mais je pense que c'est pour bientôt, car ils ont prévu de nous exécuter bientôt.

Ah oui, et il a dit un truc, "à la santé du commandant". Ca me dit qqch, mais avec ce mal de crâne j'arrive plus à réfléchir.