Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Un peu de tout, entre histoires épiques et héroïques...
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Algrael
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Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 20 février 2018, 20:06

Les propos tenus sont à remettre dans le contexte historique de la campagne, ils ne sauraient en rien refléter les opinions personnels de (des) l'auteur(s). Les évènements racontés, néanmoins inspirés de faits historiques, sont pure fiction (sauf mentions).

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Source : National Archives and Records Administration

Contexte de la campagne publié sur le forum de la JG-13 par Wulf : http://jg13.1fr1.net/
Remarque sur le jeu :
La campagne proposée est semi-historique. Elle se base sur des faits réels mais les avions disponibles en jeu ne sont pas exactement ceux utilisés (on a des B25 "de série" quand, sur place à cette époque, ils étaient similaires mais "field modified" / modifiés sur place pour certains). De plus, pour que les missions ne soient pas trop longues, la campagne ne se déroulera que sur un rayon faible (pas de raid sur Bougainville ou autre). Cela implique que des bases présentes sur Rabaul, Bougainville ou autre ont été placées dans le secteur de campagne.

Le tout a été "Calculé" pour des mission de 2h à 2h30. Il est donc extrêmement important d'arriver à l'heure et de remplir le tableau des vols. J'insiste sur 21h10 => Cockpit au plus tard !

Contexte semi-historique : 1943
"Bienvenue dans le Pacifique et pour être exact, dans les îles Salomon !

Vous avez peut-être entendu parler de cet endroit avec les nouvelles du front. En effet, quelques miles vers le Sud-Est vous trouverez Guadalcanal. On a réussi à virer tous les jaunes qui s'y trouvaient ou presque. Maintenant qu'on a cette île, il reste un tas d'autres îles à nettoyer de ces singes bridés ! Ici vous êtes sur les Russell. On est presque à mi-chemin entre Guadalcanal et la Nouvelle Géorgie.

L'ennemi y a installé de nombreuses bases aériennes et aéronavales. Vous retrouverez dans ce secteur au moins trois aérodromes et plusieurs bases d'hydravions. Il y a également un port où les japonais ont la capacité de réparer les navires de taille importante. Ce port est là depuis longtemps et nous n'avons encore jamais réussi à le mettre hors d'état ! Contrairement à ce que vous pourriez croire, les japs ne sont pas sur le déclin. Ils ont perdu Guadalcanal mais ils restent très présents dans le secteur. Ils considèrent même le ciel au dessus de cette île comme leur terrain de jeu privé. Ils n'auront pas peur de vous poursuivre sur votre trajet de retour jusqu'ici pour vous achever au-dessus de notre terrain. Ces salauds de fanatiques se fichent de crever tant qu'ils vous emmènent avec eux !

Néanmoins, fanatiques ne signifie pas qu'ils sont inconscient. Ne les sous-estimez pas car en face de nous se trouvent les meilleurs de leurs pilotes. Des escadrons d'as uniquement. Je ne dis pas ça pour vous démoraliser avant le combat ! Mais à chaque instant en vol, soyez vigilant et restez serrés.

Votre objectif principal est d'arriver à casser la résistance des japonais en mettant hors d'état leurs installations. Vous devrez chasser leurs réserves de carburant et de munitions. Vous devrez détruire leurs pistes d'envol et couper leurs lignes de ravitaillement. Ce travail s'annonce des plus compliqué. Pour vous appuyer face à la chasse japonaise, la VMF 215 vous escortera lors de la majorité de vos missions. Ils ne seront pas toujours présents pour vous, mais vous devriez toujours travailler dans le même secteur.

Avant de vous envoyer sur les bases fortes de la Nouvelle Géorgie, vous aurez quelques vols d'attaque de convois. Généralement, ils sont faiblement défendus et cela devrait être une bonne entrée en matière avec vos nouveaux appareils. Cela permettra aussi aux Marines qui vont vous escorter de prendre le coup avec les nouvelles stratégies que vous emploierez.

Bonne chance !"

Note importante :
Les japonais sont équipés de radars, tous les trajets devront être faits en dessous de 300 pieds pour éviter la détection. Nous vous conseillons de ne pas dépasser les 250 pieds (AGL).
A venir!
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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 20 février 2018, 20:10

San Francisco, mi-mai 1943

Cher tous,

Ca y est, c'est le grand jour!
Je vous écris cette lettre juste avant de prendre le bateau. Quand vous la recevrez, je serai quelque part dans le pacifique. Je n'ai pas le droit de vous dire notre destination, mais si je vous disais le nom, je pense qu'ils ne vous serait pas inconnu car il a été prononcé un bon nombres de fois ces derniers mois dans les nouvelles du front... Ne vous faites pas de soucis pour moi, tout ira bien. Je ne peux pas vous cacher que je suis excité à l'idée de rejoindre enfin le front et de mettre en pratique l'entrainement de cette année passée. Je me revois signer mon engagement, vous annoncer mon départ et préparer mon baluchon. Les premiers mois de cours théoriques, les premiers vols en tant qu'observateur, la première fois que l'instructeur m'a passé les commandes et enfin, le premier vol libre! J'en souris encore aujourd'hui rien qu'en me remémorant cet instant!

Comme je vous l'avais évoqué dans une de mes dernières lettres, je m'excuse au passage de vous avoir si peu écrit ces derniers temps, je n'ai pas été retenu dans le programme pour devenir pilote de chasse. Ce n'était pas une question de performances, comme me l'a dit notre commandant, mais ils ont également besoin de bon pilotes de bombardiers. Je ne vous cache pas que sur le moment j'étais extrêmement déçu, mais voyant ma déception, le commandant m'a proposé de suivre une formation spéciale, il ne pouvait à l'époque me donner beaucoup de détails, car le projet était encore naissant, mais il avait bon espoir qu'il soit accepté et mis en place à grande envergure sur le front du pacifique.
Voilà comment je me suis retrouvé ces six derniers moi, à m'entrainer sur bombardiers légers bi-moteurs, de type A-20 et B-25, en faisant du vol en formation à basse altitude, de bombardement à plat etc... Avec le recul, c'est intense et surement plus que dans un chasseur! Au final je n'ai aucun regret! Et puis, j'ai rencontré plein de gars bien sympa, pendant la dernière phase de l'entrainement en B-25, nous avons été mis en groupe d'équipage, donc les types avec qui je me suis entrainé sont également du voyage. J'essaierais de vous les présenter dans mon prochain courrier, mais je vous assure que je ne m'ennuie pas avec eux!

Je fini cette lettre ici, le temps presse et je dois préparer quelques affaires avant de partir, j'aurais vraisemblablement le temps de vous écrire pendant notre croisière direction la chaleur et les atolls

Prenez soin de vous.

Tendrement,
votre Al
Modifié en dernier par Algrael le 25 février 2018, 19:29, modifié 1 fois.

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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 25 février 2018, 18:34

Quelque part dans le Pacifique, fin mai 1943


Cher tous,

Voilà 19 jours que nous avons quitté San Francisco. Le voyage se passe calmement. D’après le capitaine du navire, il nous reste encore une semaine de navigation. Il n'y a pas grand chose à faire dans la coque, alors nous passons notre temps à jouer aux cartes, à discuter et à dormir. Certains lisent, certains se battent, bref on tue le temps comme on peut... Il y a de tout dans ce navire, nous, équipage de bombardiers, des mécanos, des pilotes de chasse (qui passent leur temps à jaser et à nous railler), des fantassins marines. Bref, une vraie marmite de soldats américains.
Je vous écris cette lettre en plusieurs fois, afin de passer le temps et de ne rien oublier cette fois. De toute façon, je ne pourrais la poster seulement qu'à notre arrivée.

Dans la précipitation avec laquelle je vous ai écris avant de partir, j'ai oublié de vous dire que nous avons été assigné, mes camarades et moi au 823th BS, 38th BG. C'est ce que vous devrez écrire sur les lettres et colis que vous m'enverrez.
Notre travail consistera à mener des attaques au sol, du strafing, un peu comme les chasseurs mais à l'aide de nos bombardiers. Je ne sais pas encore quel engin nous piloterons sur place, ce sera une surprise! En tous cas, nous avons tous hâte d'en faire voir de toutes les couleurs à ces maudits japs!

Comme promis, je vais vous présenter les camarades avec qui vont m'accompagner dans ces missions. Nous aurions du partir à 5, mais Peter, qui a été notre bombardier (celui qui vise afin de lâcher les bombes sur l'objectif) a été réassigné juste avant notre départ. Il est passé nous voir après son entretien avec le commandant de l'unité, pour lui direction l'Europe. On ne peut pas dire qu'il était heureux et nous non plus d'ailleurs, c'était un type bien et il était parmi les meilleurs de notre groupe. "Vos camarades n'auront pas besoin de vous là où ils vont" qu'ils lui ont dit. Tant pis, on s'est promis de se retrouver quand tout ça sera fini. Suivant l'avion que nous piloterons, notre équipage pourra être complété sur place.

Je suis donc accompagné par mes 3 mitrailleurs.

Richard Moore, dit Richy, 19 ans, vient de Fort McKavett au Texas. Un vrai Cow Boy, toujours à parler de ces exploits au tir et de ses conquêtes féminines (c'est ce qu'il dit). Un vraie boule de nerf et toujours prêt à en découdre avec ceux qui ne sont pas de son avis, malgré ses 62kg! Pendant la formation, il s'est fait passer plusieurs savons par nos formateurs parce qu'il encombrait la radio à raconter des idioties (et nous d'oublier de la rebrancher pour camoufler nos rires)! Richy a été former au poste de mitrailleur de queue. Malgré ses défauts, je lui fais entièrement confiance pour le job qu'il aura à faire.

Carwood Lipton, dit Lip. Le doyen de notre groupe avec ces 26 ans. Il est originaire de Chicago et travaillait dans le magasin de fournitures générales de son père avant de s'engager. Lip essaie tant bien que mal de gérer les chiots fous que nous sommes (surtout Richard, qu'il engueule au moins deux fois par jours), il n'hésite pas à venir nous voir s'il pense que quelque chose ne va pas. Lip est marié à Bell et a une petite Lucy qui a 2 ans. J'apprécie vraiment Lip et nous passons beaucoup de temps à discuter de tout et de rien. Lip sera mon mitrailleur dorsal.

Enfin, Dane "Dany Boy" Macy, 21 ans, New York. Comme son nom et ses cheveux l'indiquent, il est d'origine irlandaise. Dany est le religieux du groupe, passe son temps à se signer à chaque grossièreté que Richard sort, ne boit pas, ne fume pas. Il a un caractère très réservé, mais ne se laisse pas faire quand on vient l'embêter. On sent bien qu'il a été le seul garçon dans une fratrie de sœurs! Dany a été formé en tant que mitrailleur sabord mais sera aussi notre médecin de bord en cas de pépin. Il avait commencé des études de médecine avant de s'engager.

Ces gars sont devenus mes amis au cours de ces derniers mois, nous avons vécu et nous nous sommes entrainés tous ensembles. Bien sûr, d'autres équipages de notre promotion sont également du voyage, nous sommes au total une trentaine à partir dans le pacifique.

J'essaierais de vous écrire à nouveau une fois arrivé à destination. J'ai bien pensé à prendre le carnet que vous m'avez offert afin d'y écrire mes aventures sur place.

Prenez soin de vous.

Tendrement,
votre Al

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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Bounce » 25 février 2018, 21:43

Très chouette à lire !

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Algrael
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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 01 mars 2018, 20:24

Russel Island, début juin 1943

Cher tous,

Je vous écris ce rapide courrier. Nous voici enfin arrivés au but de notre voyage, les îles Salomon, c'est là où se trouve Guadalcanal. Comme je vous l'avais écrit à mon départ, je pense que le nom ne vous est pas inconnu. Pour nous, direction Russel Island. Nous avons été débarqué près de Guadalcanal dans un navire de liaison pour enfin atteindre notre destination finale.

Le fait de revoir la terre nous fait un bien fou après près d'un mois enfermé dans un navire. Le temps et le paysage sont magnifiques ici, on pourrait croire qu'on y vient passer ses vacances, s'il n'y avait pas tous ces navires de guerre mouillants ou quadrillant la zone et tous ces avions de combat qui nous survolent.

Après quelques heures de transbordement et de navigation, nous avons été débarqués sur Russel. Nous sommes arrivés à la base et avons été présentés au commandant de l'escadrille. Ce dernier nous a fait un bref discours et nous avons découvert nos quartiers.
On pourrait se croire en colonie, des toiles de tente sont montées sur des structures en bois, comme des cabanes, mais sans murs, juste des moustiquaires.
Nous devrions commencer l'entrainement dès demain et devrions sous peu être opérationnel pour notre première mission de guerre.

Nous sommes impatient d'aller faire leur fête à ces jaunes.

Prenez soin de vous.

Tendrement,
votre Al
Extrait du journal personnel du Cpt. Al.
7Juin 1943

Ca y est, nous sommes enfin arrivé à destination. Nous n'en pouvions plus d'être enfermé dans ce satané rafiot. L'odeur était un véritable fardeau. Nous puons tous. Rajoutez à ça les odeurs de fioul et des types malades..
Après avoir été débarqué dans un petit navire au large de Guadalcanal, nous avons fait route vers Russel Island, là où se trouve notre base. Les deux îles sont seulement distantes de quelques dizaines de kilomètres. De loin, Guadalcanal n'avait pas l'air très grande, de près, Russel est minuscule. Il m'est difficilement concevable qu'on ai pu se battre avec autant de difficultés pour récupérer ces petits bouts de terre au milieu de la mer.

Quand nous débarquons enfin sur Russel, les gars présents nous accueillent avec des visages narquois. Nous sommes tous dans nos tenues de terrain, mais celles-ci sont relativement propres, mais surtout nos chemises fermées dans nos pantalons. Les gars en face de nous, ont tous leur chemises ouvertes, certains les manches coupées. Enfin pour ceux qui ont une chemise. Les marines tiennent à faire honneur à leur réputation apparemment.

Depuis la baie de débarquement, on aperçoit la piste d’atterrissage. On se dirige dans cette direction, toujours sous les impressions moqueurs de ceux qui sont déjà là. Je ne peux m'empêcher de remarquer que tous ont l'air d'avoir perdu du poids. Pas forcément en mauvaise forme physique bien au contraire, mais les corps n'ont pas de graisse superflue.

Un type vient à notre rencontre et se présente comme l'ordonnance du commandant de la base. L'ordonnance, Jim Taylor, nous donne quelques infos sur l'île. Il y a deux bases aériennes, celle sur laquelle nous nous trouvons est la base des bombardiers. Quelques kilomètres plus loin, on y trouve les chasseurs du corps des marines. Tout en nous menant en direction du Headquarter, il nous donne quelques règles et consignes. Ne pas rentrer trop profondément dans la jungle, l'île est à nous, mais pas impossible qu'un ou deux japs trainent encore. Si ce n'est pas le cas, ils ont dans tous les cas posé des pièges un peu partout. Sur la base rien à craindre, les passages sécurisés sont marqué. Pour ce qui nous intéresse vraiment, les entrainements devraient commencer dès demain. Bien, de toute façon, nous avons eu assez de temps pour nous reposer pendant le voyage.

Nous sommes devant le HQ, c'est une bâtisse en bois, peinte en blanc. Sur le toit se trouve deux réservoirs d'eau. Nous rentrons dans la salle de briefing, le commandant est là, assis au bureau en train de rédiger des papiers. Derrière lui, une grande carte de la région. Nous nous mettons au garde à vous. Après quelques instants, il lève les yeux sur nous. Soupir.
"Au moment ou nous avons besoin de mettre la pression sur ces maudits japs, j'ai besoin de pilotes expérimentés, pas de gamins avec du lait derrière les oreilles. J'ai déjà assez de courrier à écrire aux familles de vos prédécesseurs pour vouloir en rajouter. Bon tachez de survivre à l'entrainement et à vos premières missions. Là on pourra faire des présentations officielles. Bref, allez vous trouver des cases libres, installez vous et demain, levés avec le soleil histoire de voir ce que vous valez. La place, c'est pas ce qui manque ces derniers temps."

Ambiance.

Nous ressortons tous, l'enthousiasme douché. L'accueil aura été aussi froid et sec qu'il fait chaud et humide sur l'île.

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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 03 mars 2018, 20:43

Extrait du journal personnel du Cpt. Al.
12 juin 1943

Nous avons commencé notre formation depuis 3 jours. Les deux premiers ont été consacré à la visite des lieux, présentations aux autres équipages, au corps mécano et aux appareils.
C'est évidemment la partie qui nous intéressait le plus. Il y a deux modèles disponibles, ils nous seront attribués, mais il n'est pas impossible que l'on doive voler sur les deux, suivant la disponibilité des avions. Dans tous les cas, nous devrons nous entrainer sur les deux modèles. Nous commencerons sur le B25 J-22. Le poste avant, du bombardier, est supprimé, le nez est plein et a été rempli de mitrailleuses. 8 au total, par paire de 2 les unes sur les autres! En plus des 4 sur les 2 côtés de l'avion, c'est pas moins de 12 mitrailleuses qui tirent vers l'avant, de quoi faire un sacré carnage! Mais d'après le mécanicien en chef, il y a encore mieux. Deux autres gars tirent les bâches sur l'appareil parqué à côté. Je ne vais pas mentir que sur le moment, j'ai été surpris. ce B-25 a un nez plus court et plus arrondi que l'autre modèle, 4 mitrailleurs alignées horizontalement au milieu, mais en passant du côté gauche de l'appareil, on peut voir sur le quart inférieur un orifice avec une bouche de canon.
"Ceci, messieurs est la terreur des navires japonais. Quelques temps en arrière quand nos ingénieurs cherchaient une idée pour augmenter la puissance de feu, quelqu'un à du vouloir faire une blague en proposant de monter un canon de Shermann dans l'avion. Manque de pot pour vous les gars, ils l'ont vraiment fait. Pour les chanceux, vous aurez entre les jambes un canon de 75mm et celui là, vous avez intérêt à le maitriser! Je préfère vous prévenir, ce machin là, vous ne devez jamais l'utiliser au dessus de 5000 pieds. Y en a qui ont essayé, je peux vous dire qu'ils ont regretté d'être parti en chemise quand les vitres du cockpit ont volé en éclats!*"

Le B 25-H1. Je suis relativement excité à l'idée de tester cet appareil. Je crois que Lip l'a compris, en me tapotant l'épaule, il m'adresse un clin d’œil, tout en me disant qu'on pourrait faire un sacré boulot avec cet engin là. Richy, quant à lui, se lance une relation douteuse sur le canon que Lip interrompt expressément en lui donnant une tape derrière la tête.

Suivant notre tour de la base, nous nous retrouvons dans la salle de briefing. Nous asseyons et Taylor, l'ordonnance du commandant, nous présente Robert Smith, pilote le plus cappé de l'escadrille. Brun avec une petite moustache, il a plus de 200 sorties à son actif. Il est maintenant préposé à la formation des nouveaux pilotes sur ces appareils. Dans ses propos, on sent qu'il ne veut pas nous mettre mal à l'aise, mais il essaie également de nous faire prendre conscience, que ce ne sera pas une partie de plaisir. Il nous présente les différentes îles des environs, nos objectifs prioritaires, mais surtout dans quelles conditions nous devrons voler. Priorité de détruire tous les cargos japonais et tout ce qui peut apporter du ravitaillement aux japs. Les croiseurs qui font la chasse à nos sous-marins, sont également une priorité et bien sûr, dès que nous en aurons l'occasion, nous devrons attaquer les bases aériennes. Nos objectifs seront les îles de Sainte Elisabeth, Vella Lavella, Kolombongara, la Nouvelle Géorgie, Redonva et Vangunu. Sur l'une de ces deux dernières, se trouvent un radar japs, ce qui nous obligera à voler sous les 300 pieds, sous peine d'être détecté rapidement. Altitude conseillée, 250 pieds (75 m) au dessus de la mer, le tout à 200 miles/h (330km/h), bien évidement, le tout en formation serrée. La moindre erreur de pilotage sera fatale. Les équipages sont réduits au strict minimum, cinq hommes, voir six parfois. Chacun devra être multi-tâches. Surtout le pilote, homme à tout faire, c'est lui qui gère le déclenchement de toutes les armes offensives. Chaque membre de l'équipage sera entraîné pour la navigation, qui sera notre deuxième gros problème. Nous volerons à basse altitude au dessus de l'eau. Quasi pas de repère, la navigation aux instruments et au temps sera indispensable. Et tout ça, nous devrons l'assimiler en quelques semaines pour être opérationnel le plus rapidement possible.

A la fin de l'exposé du major Smith, je me présente auprès de Taylor, lui faisant remarquer qu'il nous manque un personnel volant. Celui-ci m'explique qu'une personne nous sera assignée à la suite de notre entrainement.

Les jours qui ont suivi, le programme se met en place. Levés juste avant le levé du soleil, nous commençons par des exercices physiques et un entrainement de corps à corps. Ensuite, pour nous les pilotes, cours théorique sur les formations de vol et les techniques particulières pour le vol TBA au dessus de l'eau. Présentation des commandes différentes, pour l'armement, la radio etc... Nous devrions commencer les vols dès demain.
*Véridique

B25 J-1
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Source : National Archives and Records Administration
B 25-H
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Source : National Archives and Records Administration
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Source : National Archives and Records Administration
Modifié en dernier par Algrael le 04 mars 2018, 00:29, modifié 4 fois.

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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Apoc » 03 mars 2018, 21:15

Nice !

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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 04 mars 2018, 19:36

Extrait du journal personnel du Cpt. Al.
23 juin 1943

L'entrainement est intensif. J'ai presque l'impression qu'on veut nous pousser à bout. Le vol en formation au dessus des flots passe nos nerfs à rudes épreuves. Nous avons commencé il y a quelques jours à manipuler l'armement des appareils lors d'attaques sur des carcasses de bateaux échoués au nord de Guadalcanal. Attaque en solo, attaque par paire. Mitrailleuses, bombes, rockets. Le timing est important, si l'on veut éviter de prendre le souffle des bombes de l'avion qui nous a précédé.

Aujourd'hui, a été notre premier vol sur le B25-H. Smith est monté avec nous pour ce vol, ainsi qu'un mécano, faisant office de canonnier, la recharge du canon se faisant manuellement.

Sur l'autre version du B25, tirer avec 12 mitrailleuses fait déjà trembler l'avion, j'avais de l'appréhension en m'imaginant ce que pouvait donner un tir au canon de ce calibre. D'après les autres gars qui l'avaient déjà testé, c'était tout sauf un moment agréable et que je m'en rendrais bien compte le moment venu.

En faisant route faire la zone de tir, le major Smith m'explique que je ne dois pas avoir peur de tirer de loin. Nous embarquons 21 obus et le temps entre chaque tir fait, qu'on peut au mieux faire deux tirs par passe. En général on épuise nos munitions de mitrailleuses avant d'avoir passé la moitié des obus. Donc, un premier tir à environ 800 mètres et un deuxième en arrivant sur la cible.
Mais avant tout, tester le canon. Smith m'indique la zone, des bateaux. On refait un tour, en passant au dessus de Guadalcanal, afin d'arriver sur un axe pleine mer, afin de pouvoir tirer tranquillement. Altitude 500 pieds. Smith donne le "go" au mécano. Celui est en dessous du cockpit, dans le nez de l'appareil. Je ne peux pas le voir, mais j'entends parfaitement le bruit quand il charge. Je commence à me demander dans quelle galère je me suis mis.
"Cap, c'est quand vous voulez." me lâche Smith.
Je tourne la tête à droite et vois son visage amusé, qu'il a déjà du donner à bon nombres pilotes pas très sûr d'eux au moment du premier tir. Je ne dois pas déroger à la règle avec mon air interrogateur qui doit dire "Vraiment?".
Pas de contre-ordre. Je déglutis. J'annonce à la radio "tir au canon", afin de prévenir le reste de l'équipe. et...
BRAAAAAAAAM.. Un bruit énorme, malgré les moteurs et le casque radio. Malgré le système de recul, on sent l'avion retenu en arrière pendant une petite seconde. Et puis une fumée grise envahit le cockpit pendant quelques instants ainsi que l'odeur de poudre.
"Vous voyez, c'est pas si terrible que ça" lâche Smith à moitié hilare.
A l'inter com, Richy nous gâte d'un de ces commentaires:
"Bon sang, on aurait dit ma tante Sally après un bon plat de haricots, la fumée en plus!
-Merci Richy... En revanche on voit que nos amis ingénieurs n'ont pas pensé ) nous, mitrailleurs, je viens de me prendre le système de visé en plein milieu du front." ajoute Lip. "Danny, t'es OK en bas?
-Sainte Marie mère de Dieu. On croirait un bout d'enfer amener sur terre. A part avoir été envoyé par terre par la secousse, pas de problème.
-Vous inquiétez pas les gars, vous vous y habituerez. Allez cette fois, on y va et votre skipper va essayer de toucher quelque chose!" conclu Smith.

La cession s'est plutôt bien passé, après deux ou trois passes, j'ai commencé à mettre un obus dans une carcasses et sur les deux dernières, j'ai réussi à faire du 2/2!
Le temps est passé à une vitesse folle, quand nous recevons l'ordre de retour base, nous étions en vol depuis plus de 3 heures.
Une fois rentré au parking. Les appareils de la mission d'après-midi sont en train de rentrer. Commence alors le rituel, comme à chaque fois, on compte. Combien rentre. On discute entre nous, les nouveaux équipages qui ne sommes pas encore en opération. Partis à 8, rentrés à 7. Là, un B25 qui dégage une fumée du grise d'un moteur, là un autre dont un des moteurs est en étoile. Bref, le quotidien auquel nous assistons encore en tant que spectateur, mais que nous savons toujours plus proche.
7 Juillet 1943

Cpt Ryan, 1st Ltn Cook, 1st Ltd Hammer, 2nd Ltd McKogan, 2nd class Henry.
Ce sont les noms des premiers morts de notre groupe, alors que nous ne sommes pas encore opération.
La nervosité et la fatique du à l'intensité de l'entrainement, lié à une météo capricieuse ce jour, aura fini par créer un accident. Nous n'étions pas présent, mais avons entendu le drame à la radio. Alors que l'on venait de sortir d'une passe de tir au canon, des voix à la radio se sont entremêlés:
"De green leader attention vent cisaillant vers la gauche. 3 et 4 break gauche maintenant! MAINTENANT!
- 3 je break!
- Non 4 ne plongez p...
-Nooo..".
Des grésillements à la radio pendant une ou deux secondes, puis rien, quelques secondes de silence, jusqu'à ce que:
"B25 down, je répète un B25 à l'eau."

Ordre de retour base immédiat.
C'est une fois rentré que nous apprenons ce qu'il s'est passé. Le box de bombardiers était en formation serrée à 150 pieds. La rafale cisaillante à déporter le leader sur la gauche, l'appareil numéro 3 a vraisemblablement trop ouvert à gauche et le pilote du 4, Ryan, a eu un mauvais réflexe en poussant violemment sur le manche. A cette altitude et cette vitesse, il a fallu moins de 2 secondes à l'avion avant de percuter l'eau. L'appareil s'est désintégré et a quasiment couler à pic. Chance de survie à ce type de crash, quasi nulle. Deux corps seront ramenés dans la soirée.

Le major Smith, nous a réunis, afin de discuter de tout ça. Les mots ne font pas forcément plaisir à entendre, mais malheureusement, il falloir s'y habituer. Nous passerons la soirée avec les autres pilotes. C'est bien la première fois qu'il semble ne pas y avoir de différence entre nous.
14 Juillet 1943

Ca y est, le commandant nous a annoncé ce jour que nous étions bon pour commencer les opérations. Première mission dans deux jours!
Nous avons été assigné à nos appareils. Je vais voler sur la canonnière volante! Après cette petite réunion, chaque équipage se dirige vers le box qui lui a été assigné et où attende leur monture. Lip, Dany, Richy et moi même, arrivons devant un B-25, couleur aluminium, numéro 47. Seul le haut du nez et les quarts intérieurs sont peints en vert. Sur face gauche du nez, un magnifique pin-up et le nom de l'appareil "Flak Magnet". Richy ne peut s'empêcher de siffler l’œuvre. Même Lip et Dany mettent quelques instants à détacher leur regard du "nose art".
Un gars assez trapu s'avance vers nous, en pantalon et chemise kaki, torchon sur l'épaule, casquette avec la visière relevé, accompagné d'un autre tout fluet. Le premier se présente:
"Salut les gars, moi c'est Bouli, votre chef mécanicien. J'espère que vous prendrez soin de ma petite beauté. Surtout, n'essayez pas de lui faire rendre hommage à son nom! Lui là, c'est Joe, il va monter avec vous, il vous a été assigné en tant qu'armurier! Il connait très bien l'avion et pourra vous assister en cas de problème techniques!"
Nous sommes montés à bord de l'appareil, chacun est allé à son poste prendre ses marques. Dans le cockpit, Bouli me montre et m'explique deux trois petites choses et astuces pour me simplifier les vols.
Le photographe de l'escadrille passe, afin de nous immortaliser pour les archives du groupe. J'essaierais de récupérer des doubles.
Le courant passe bien entre tous, je pense que nous formerons une belle équipe, tant que l'on rentrera avec notre avion intact! Joe nous rejoint dans notre tente. Notre équipage est au complet et nous sommes prêt!
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Russel Island, le 15 juillet 1943

Cher tous,

voilà plus d'un mois que nous sommes arrivés sur cet île au milieu du pacifique. Notre conversion sur les nouvelles machines que nous piloterons s'est relativement bien passé.
Je vais piloter un B-25 H, qui a un gros canon dans le nez. Avec ça, on va faire rentrer les japs chez eux en moins de temps qu'il en faut pour le dire!
Notre équipage est au complet, depuis Joe Marler nous a rejoint. C'est un jeune gars comme nous, bien sympathique. Peut être aurez vous l'occasion de le rencontrer quand nous rentrerons.

Mais surtout la grande nouvelle, ça y est, demain est le grand jour, nous partons pour notre première mission! Nous n'avons pas peur et n'avons pas à l'avoir. Tout se passera bien je le sais, vous n'avez pas besoin de vous inquiéter!

Je vous écris très rapidement pour vous faire part de mes exploits.

Tendrement,
Votre Al

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Algrael
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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 04 mars 2018, 19:38

Votre première mission est assez simple à comprendre. Mais puisque vous êtes nouveaux dans le secteur, je pense qu'il est important de vous remettre dans le contexte ...

Guadalcanal est désormais sous notre contrôle. Hormis quelques groupes de soldats qui sont encore dans les collines, les forces japonaises y sont totalement anéanties. C'est pourquoi ils n'envoient plus de renforts ou de navires de guerre dans les environs. Maintenant, notre regard se porte sur la Nouvelle Géorgie. Tojo a bien compris que c'est notre prochaine étape et il a commencé à fortifier ses positions dans toute la région.

Désormais, il y a dans le secteur 3 bases aériennes, deux à trois base d'hydravions et quelques ports dont un important à Rendova. Notre rôle dans la région est d'anéantir l'aviation japonaise. C'est le travail donné par le haut commandement à l'aviation. Dans notre cas, nous allons travailler avec une escadrille de Marines. Lorsque nous attirerons la chasse ennemie, ils s'arrangeront pour en abattre un max. Ils ont donc un rôle "d'escorte offensive".

De notre côté, nous aurons pour missions d'affaiblir les forces navales et terrestres ennemies. Nous serons donc envoyé sur les bases aériennes, les ports et les convois de ravitaillement ennemis. Nos actions devraient faciliter le débarquement des troupe en Nouvelle Géorgie.

Pour votre première mission, vous devez aller jusqu'au Golf de Kula. Pendant la nuit, un petit groupe de destroyer a lancé une attaque sur un convoi qui arrivait dans le golf. Nos destroyers ont entamé le voyage de retour et doivent surement se trouver au Nord de la Nouvelle Géorgie. Votre mission est d'atteindre le golf de Kula et de détruire un maximum de navires ennemis -- priorité aux cargos -- pour occuper l'aviation ennemie tant que nos destroyers sont à porté de leurs bases. Il faut que les japs n'osent pas lancer leurs bombardiers !

Votre objectif est d'atteindre le golf au levé du soleil. Le vol aller sera dangereux compte tenu de l'obscurité mais l'ennemi ne devrait pas vous tomber dessus même si le radar vous repère. Ils ne possèdent pas de chasseurs de nuit. Mais si vous êtes repérés, il y a de grande chance qu'ils vous attendent en force au lever du jour ...

Avant que vous partiez, une petite remarque : la base aérienne de Kolombongara n'est pas votre objectif, mais vous serez juste à côté. Si vous aviez une "cible d'opportunité" tel que les cuves de carburant, ne vous gênez pas !

J'attends un rapport précis de votre attaque !
Bonne chance !
Rapport de mission à venir

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Algrael
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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 11 mars 2018, 17:50

"En cette fin d'après midi vous effectuerez la dernière sortie de la journée. Vous aurez le temps de foncer sur Blanche Channel et d'attaquer les navires japonais qui ravitaillent Vangunu avant le coucher du soleil. Ils arrivent en général dans le secteur vers cette heure et peuvent donc passer la nuit pour de repartir avant l'aube. Repérez et détruisez tous les navires que vous trouverez de ce côté de Rendova et a proximité de Vangunu. Concentrez votre action sur les tankers mais attaquez toutes les cibles militaires qui naviguent dans le secteur.

Blanche Channel est exactement entre la base de Munda et Vangunu. Vous ne devrez donc pas traîner sur le secteur mais les commandants d'escadrons de chasse ont trouvé une astuce pour piéger les chasseurs japonais de Vangunu et nous laisser le champ libre. Les VMF 215 (Corsair) et 311 (F6F) vont survoler le nord de la Nouvelle Géorgie en altitude en simulant la formation d'un escadron de bombardier en piqué et en poussant la radio au maximum sans être trop flagrant. Le radar ennemi devrait les repérer et penser qu'il s'agit d'un raid de bombardiers en piqué sur Kolombongara.

Cela devrait vous libérer d'une partie des chasseurs de Vangunu mais vous n'aurez pas ou peu d'escorte. Ils vous faudra donc attaquer vite et quitter le secteur très rapidement.
Vous avez quelques heures pour préparer votre approche. Mais gardez à l'esprit que l'astuce de nos collègues de l'USMC ne fonctionnera que si vous n'êtes pas repérés !

Dans le cas où vous seriez en retard, la base est balisée pour l'atterrissage. Il serait néanmoins préférable de revenir avant le coucher de soleil au cas où des bombardiers japs traîneraient dans le coin.

Bonne chance !"
Rapport à venir.

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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 18 mars 2018, 18:48

"Dans quelques jours nous allons entamer la première phase de l'invasion de la Nouvelle Géorgie. Deux groupes aéronavals et les forces de débarquement vont arriver à Guadalcanal. Notre mission est de protéger nos forces en effectuant une frappe préventive contre les bases d'hydravions dans le secteur de St Isabel. Ces bases ont en effet directement accès aux lignes que nos navires de ravitaillement utilisent.

Les pilotes basés à Guadalcanal font sans cesse des sorties sur l'île mais les appareils sont dispersés le long de la côte par paquet de 5 ou 10. Lorsqu'ils trouvent un paquet d'appareils, il ne détruisent qu'une petite fraction de la capacité offensive des japonais. Si nous lancions une attaque directe sur ces bases, nous n'aurions pas non plus de bon résultats. Leurs réserves de munitions et d'essence étant planquées dans la jungle, il faudrait beaucoup de chance pour mettre une base complètement hors de combat.

Le code japonais nous a révélé qu'un convois devrait arriver dans quelques heures. Il est actuellement au sud de Choiseul et devrait se séparer pour ravitailler les bases Nord et Sud en même temps. Votre mission est d'aller jusqu'à ce point de séparation et de détruire tous les navires de transports ennemis.

Ceux-ci sont assez petits, ils ne nécessitent pas de ports pour s'arrêter et décharger leur cargaison. Mais ils sont souvent très lent. Ce sont des cibles assez faciles. De plus, les japonais ignorent que nous connaissons l'existence de ce convois. Ceux-ci étant aléatoires, il est très difficile de les trouver.

Malheureusement, nous ne pouvons pas envoyer d'appareil de reconnaissance devant vous. Si un de nos avions les survole, ils vont tout de suite rejoindre la côte et se fondre dans le décor.

Bonne chance !"
Rapport à venir

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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 28 mars 2018, 17:55

"Nous avons un grave problème ! Les japonais ont repéré nos forces de débarquement ! Un sous-marins japonais a été coulé alors qu'il tentait de s'approcher de nos navires. Demain nos navires seront à porté des bombardiers torpilleurs de Munda. Il nous faut attaquer la base avant qu'il ne soit en mesure d'atteindre nos navires.

Vous décollez dans quelques heures, le temps que les équipes aux sols équipent vos appareils. Vous serez au maximum de votre charge alors rasez moi cette base et rentrez tous !
C'est un secteur très chaud. Vous n'aurez pas l'occasion de faire de nombreuses passe ... Surtout si ces jaunes vous repères et place leur chasse en état d'alerte.

Pour vous éviter que la base de Vila envoie des renfort, nous avons décidé d'envoyer un groupe de Lightning tenir les japs au sol. Malheureusement, nous n'avons pas assez d'appareils d'assaut pour également maintenir les appareils au sol Vangunu.

Il est impératif de mettre un maximum de bombardiers hors combat ! Si ils parviennent jusqu'à notre flotte, se sera un carnage !

Bonne chance !"
Je n'ai pas participer à la mission.

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Re: Il-2 1946 - Campagne B25 Strafer avec la JG-13

Message par Algrael » 01 avril 2018, 20:57

"Depuis quelques temps les japs semblent nous voir arriver peu importe la stratégie employée. Il y a deux possibilités à ça ... Soit ils ont fait appel à un mage un peu plus puissant que leur pseudo-divinité d'empereur ... Soit ils ont le moyen de savoir quand nous décollons.

Nous sommes tous d'accord ici, la première possibilité n'est pas la bonne. Après quelques jours de réflexions et d'essais, nous avons conclut que les jaunes possèdent un radar dans le secteur. Mais nos recherches sur les îles n'ont rien donné jusqu'à maintenant. Nous allons donc participer aux recherches et nous occuper du secteur le plus restreint mais le plus chaud : L'est de St Isabel.

Si un navire jap (dernière possibilité avant qu'on admette la présence du mage) veut pouvoir repérer nos appareils, il doit avoir une vue dégagé sur ceux-ci. Il faut donc regarder au niveau du passage à l'est de l'île. C'est le meilleur endroit pour planquer vite fait un navire pour éviter qu'il se fasse repérer.

D'après les renseignements:
"Seuls des navires de type destroyer lourd ou bien croiseur sont capable d'emporter ce genre d'équipement ... Un cuirassé serait probablement trop lent et donc trop vulnérable ... Une antenne circulaire ou bien rectangulaire doit être placé en haut du grand mat pour une meilleure visibilité !"

Donc voila de quoi le reconnaître ! Ensuite ... :
"Un équipement radar sur une plateforme mobile est moins efficace que sur une plateforme terrestre ... Plus vous en êtes loins et moins il a de chance de vous voir si vous rasez le sol ..."

Je vous conseil donc de raser le sol dès le moment où vous le quittez !

Votre mission est donc de trouver ce navire et le détruire. Un avantage est que notre radar couvre ce secteur. L'ennemi n'envoie donc pas d'appareil pour protéger le navire. Sinon nous aurions directement sa position. Mais des patrouilles passent fréquemment dans les environs.

Vous pouvez faire décoller deux Corsair en couverture si vous le souhaitez, mais le reste de nos chasseurs est pris pour protéger la base. Depuis l'arrivée des Marines, Tojo lance sans cesse des attaques sur le port et les bases.

Bonne chance !"

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